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Le blog de MarcM

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Généalogie Ardennaise et Franc Comtoise . Patronymes Maillot , Sonet , Gossery , Rousseau etc...


Etienne de Blois , Roi d'Angleterre .

Publié par MarcM sur 5 Novembre 2011, 13:35pm

Catégories : #Personnalités

Etienne, roi d'Angleterre (1096-1154)

Situation:

Moi ....>Arrière Arrière grand père = 4 éme généation .

4é G /Arrière Arrière grand père /7 éme G.

7é  G/Arrière Arrière grand père /10 éme G.

10é G/Arrière Arrière grand père /13 éme G.

13é G/Arrière Arrière grand père /16 éme G.

16é G /Arrière Arrière grand père /19 éme G.

19é G/Arrière Arrière grand père /22 éme G.

22é G/Arrière Arrière grand père /25 éme G.

25é G/Arrière Arrière grand père /28 éme G...Ouf ;..>Etienne ci dessous

etienne-roi-d-angleterre.jpg

 Étienne de Blois puis Étienne d'Angleterre (vers 1092 /1096 - 25 octobre 1154), lord de Lancaster (en Angleterre), comte de Mortain (en Normandie) puis comte de Boulogne par mariage, fut roi d'Angleterre de 1135 à 1154.

 

Étienne fut un monarque peu doué, faible et manquant d'autorité. De plus son règne fut encadré chronologiquement par ceux de deux des plus grands rois anglais, Henri Ier et Henri II, ce qui accentue encore plus le contraste. Les historiens des siècles passés et leurs lectorats, préférant les rois forts et dominateurs, furent donc enclins à accepter les descriptions contemporaines du règne, notamment celle de la Chronique anglo-saxonne. Pour cette dernière, le règne d'Étienne fut une période de misère, de famine, de dévoiement, d'oppression et d'anarchie, un « [temps] où les gens disaient ouvertement que le Christ et ses saints dormaient ». Son règne fut certes très chaotique, mais les historiens actuels considèrent maintenant que la condamnation sans appel qu'en firent les chroniqueurs contemporains était largement exagérée.

 

Famille et parentés :

Liens de parenté entre les protagonistes de la guerre civileIl est le troisième fils survivant d'Étienne-Henri (-1102) comte de Blois-Chartres et d'Adèle (-1137), fille de Guillaume le Conquérant et soeur d'Henri Ier d'Angleterre. Il est probablement déjà né en 1096, et son nom est mentionné dans une charte pour la première fois en 1101. Son père est l'un des principaux barons engagés dans la première croisade. Il s'attire une réputation de traître et de lâche en s'enfuyant de la ville assiégée d'Antioche en 1098, pensant que les croisés vont tous se faire massacrer. De retour dans son comté, il subit les foudres de sa femme qui le renvoie en Terre sainte reconquérir son honneur. Il est tué durant la bataille de Rama en 1102.

 

Étienne a pour frère aîné Thibaut IV de Blois (-1152), qui succède au comté de Blois en 1102, et pour cadet Henri (-1171), moine à Cluny, puis abbé de Glastonbury et évêque de Winchester, qui jouera un rôle important durant son règne. Il est le cousin germain de Mathilde l'Emperesse (- 1167) et Robert de Gloucester (-1147), respectivement fille légitime et fils illégitime d'Henri Ier d'Angleterre (-1135).

 

Adolescence :

Étienne est éduqué avec ses deux frères aînés à Blois, sous le tutorat de Guillaume le Normand. Geoffroy d'Orléans, plus tard abbé de Crowland, semble aussi avoir été leur tuteur. Il a longtemps été dit qu'Étienne avait été envoyé à la cour royale d'Angleterre pour y être éduqué par son oncle, mais les différents documents juridiques qui nous sont parvenus montrent que c'est faux. Son oncle maternel Henri Ier d'Angleterre le prend sous son aile aux alentours de 1113. Il semble assez probable que c'est à ce moment-là que lui est confié le stratégique comté de Mortain, au sud-ouest du duché de Normandie, face au comté du Maine et au duché de Bretagne. Probablement au même moment, il rentre totalement dans la sphère anglo-normande et reçoit de vastes domaines en Angleterre, notamment les importants honneurs d'Eye et Lancaster. Il s'agit peut-être d'une compensation pour ne pas avoir reçu l'honneur anglais des comtes de Mortain (région de la Cornouaille notamment). Son oncle lui confie aussi quelques-unes des terres et châteaux confisqués aux Bellême (notamment Alençon et Sées dans l'Orne). Ces terres et châteaux avaient été donnés à son frère Thibaut, comte de Blois depuis 1108, mais avec l'accord d'Henri Ier, il les avait échangés contre ses terres héritées dans le comté de Blois. Vers 1120, il reçoit aussi une partie de l'honneur dit d'Eudes le Sénéchal en Angleterre. Au début des années 1120, il a des possessions dans 22 des comtés anglais, et est l'un des plus riches barons du royaume.

 

À la tête du comté de Mortain :

Sa nouvelle position à Mortain l'oblige très rapidement à entrer en conflit armé avec ses voisins angevin et capétien. Ici, les intérêts anglo-normands concordent avec ceux de son frère Thibaut IV de Blois. Les deux princes s'allient donc contre leurs ennemis. Durant les années 1116-1119, Étienne défend son comté et vient aussi en aide à son frère. Il commande notamment l'ost bléso-normand qu'il amène à Brie, de crainte que le roi de France Louis VI le Gros ne s'empare de la ville durant une absence de Thibaut.

 

Il vient aussi à son secours, début novembre 1118, quand il est capturé au combat par la garnison du château de L'Aigle, et le libère. Au même moment, les citoyens de la ville d'Alençon, ville frontière, exaspérés par la brutalité du traitement que leur réserve Étienne et sa garnison, se rebellent et en appellent à l'aide du comte Foulque V d'Anjou. Celui-ci s'empare de la ville et assiège la forteresse. Étienne et son frère Thibaut, qui d'après le moine chroniqueur Orderic Vital sont « avides de gloire » devancent l'ost d'Henri Ier et partent libérer la ville avec leurs propres hommes. Ils sont battus dans un engagement qui a lieu en dehors de la ville, et Henri Ier est obligé de se retirer. Le comte angevin s'empare finalement du château, et Étienne perd ses intérêts dans la région.

 

En 1119, pendant une révolte de barons normands, il est à la tête d'une importante force normande qui attaque et incendie Évreux. En novembre 1120, le seul fils légitime du roi, Guillaume Adelin, meurt dans le naufrage de la Blanche-Nef. Selon Orderic Vital, Étienne n'aurait pas embarqué sur ce bateau parce qu'il avait une diarrhée. Henri Ier se remarie très rapidement pour essayer d'enfanter un nouvel héritier mâle. Dans les années qui suivent, Étienne est principalement en Normandie.

 

Comte de Boulogne :

En 1125, il épouse Mathilde de Boulogne (v. 1103-1152), fille et héritière du comte de Boulogne Eustache III et de Marie d'Écosse. Le comté de Boulogne est un comté autonome de la Flandre. Il a pour avantage d'avoir des ports sur la Manche (notamment Wissant) qui permettent d'en contrôler le trafic. En plus du comté, Étienne acquiert aussi l'honneur de Boulogne, un ensemble de domaines acquis par Eustache II de Boulogne en Angleterre (principalement dans l'Essex) et dans le sud-est de la Normandie. Eustache III abdique en faveur de sa fille, et Étienne devient comte de Boulogne en droit de sa femme. Ils règnent sur le comté jusqu'en 1146-1147, date à laquelle ils le transmettent à leur fils aîné Eustache. L'énergie de sa femme lui sera d'un grand secours durant les heures les plus dures de la guerre civile.

 

Ce mariage fait de lui le principal baron de la sphère anglo-normande. À cette époque, le roi d'Angleterre n'a pas d'héritier, et il est probable qu'Étienne soit alors son candidat préféré. Il a toute la légitimité pour lui succéder, car il est un descendant du Conquérant, et surtout il n'est pas Guillaume Cliton, le fils de son frère aîné Robert Courteheuse, candidat préféré de nombreux barons normands, mais que le roi méprise. Toutefois, cette même année, Mathilde l'Emperesse devient veuve et revient peu après en Normandie. Son père décide alors qu'elle lui succédera, car son mariage avec Adélaïde de Louvain est toujours infructueux. À partir de 1127, Henri demande aux barons de Normandie et d'Angleterre de la reconnaître comme son héritière et successeur dans tous ses biens. Étienne est d'ailleurs le premier laïc à lui prêter serment, en 1127.

 

En mars 1127, Guillaume Cliton se voit offrir le comté de Flandre. Sur requête de son oncle, Étienne entreprend de former une coalition de barons du nord de la France contre lui. L'année suivante, la menace Cliton disparaît avec sa mort. En 1128, Mathilde l'Emperesse épouse Geoffroy dit Plantagenêt (-1151), comte d'Anjou. Ce mariage permet au roi d'Angleterre de nouer une alliance avec l'un de ses principaux ennemis et ainsi de sécuriser la frontière sud-ouest de son duché.

 

Durant les années suivantes, Étienne est souvent à la cour royale, bénéficiant des privilèges liés à son rang. Il est notamment avec le roi à Rouen en 1135 quand est proclamée la Paix de Dieu.

 


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